Retrouvailles – Selon l’homme
Il y avait déjà quelques années depuis notre amourette. Je ne l’avais pas vue depuis parce qu’elle était outre-mer. Elle avait peut-être eu des aventures pendant ce temps ; cela m’importait peu. Ça n’avait jamais était l’amour entre nous ; c’était plutôt de l’amitié, de la complaisance, des intérêts communs et le désir. Il est rare que je me
sente à l’aise et détendu avec quelqu’un. Ma libido n’est pas très forte… bien que quand je bois, je ne me retiens pas. Mais ça n’arrive pas souvent. Je me demandais bien si les retrouvailles avec mon amie d’antan mèneraient à des activités nocturnes.
On se rencontra après ma promenade en patin. On avait prévu une soirée de groupe avec d’autres amis. On alla manger et ensuite danser en boîte de nuit. Comme je travaillais dans la métropole pendant les mois d’été, ma boîte m’avait logé à l’hôtel. Elle se déplaçait en ville pour me rencontrer et j’avais naturellement proposé qu’elle reste avec moi à l’hôtel. Ce n’était pas la première fois ; ça ne devait pas causer de malaise. Cela ne garantissait pas, par contre, son désir de faire l’amour à nouveau.
J’avais beaucoup bu ce soir-là. J’oublie parfois ce qui se passe mais je sens que nous avons dansé ensemble et que je l’ai collée près de moi. Je l’ai peut-être même frôlée.
Une fois rentrés, nous avons pris quelques verres et causé un peu. Nous étions sur le balcon à observer le quartier, à contempler les excès de la vie dans la grande ville. J’étais suffisamment ivre pour lui demander si je pouvais l’embrasser. Elle accepta. Suivirent ensuite des baisers et des attouchements succulents qui durèrent un bon moment et se répétèrent à intervalles toute la nuit. Elle semblait détendue et bien.
…
Retrouvailles – Selon la femme
Deux ans s’étaient écoulés depuis que je l’avais vu. Il ne m’avait pas vraiment manqué. J’étais moyennement attiré par son physique bien que je ressentais de l’amitié envers lui. Pendant longtemps, j’avais senti le désir d’être sa seule amante et j’étais légèrement jalouse à l’idée qu’il puisse devenir le petit ami d’une autre femme… pas par amour mais plutôt par habitude. Je faisais ma capricieuse. J’avais entendu des histoires à propos d’une Julie mais ce n’était qu’une rumeur. Il était toujours célibataire. Je ne comptais pas devenir sa copine mais je ne refuserais probablement pas de l’embrasser à nouveau. Comme ça. Par habitude. Et parce qu’il y avait un moment depuis que j’avais fait l’amour. Pas question d’amour entre nous.
Des amis qui s’amusent, rien de plus. La passion n’était pas là de mon côté mais il arrivait tout de même à provoquer un désir modeste en moi.
La soirée fut agréable bien que je me serais passée de me faire coller et tripoter par mon ami enivré. Il n’avait pas changé. Il buvait encore à l’excès. Aucun sens de la mesure. On ne l’aurait pas deviné à distance car il ne déparlait pas et sa démarche était encore assez stable. Mais comme il me collait bien malgré moi et que je n’osais pas le repousser, son haleine de boisson et de cigarettes émanait et trahissait son théâtre de normalité.
Une fois rentrés, on a causé sur le balcon. Le vue de la ville était belle, l’air était frais ; la jeunesse qui trottait dans les rues animait la nuit. Il me demanda la permission de m’embrasser. Pourquoi pas ? pensai-je. J’étais curieuse. Mais j’aurais dû refuser. Bien qu’une série d’embrassades et un peu de tendresse furent agréables, je n’avais pas envie d’une nuit de passion.
D’ailleurs, son haleine d’ivresse et de décadence me dégoûtait. J’essayai de m’échapper doucement sans trop le décevoir. Il ne comprenait pas. C’était un refrain persistant qui dura une bonne partie de la nuit et auquel je répondis avec un mélange de politesse et de désintérêt en me détachant chaque fois pour me rendormir. Enfin, j’ai dû lui dire tout simplement que j’avais envie de dormir. Il ne dit rien et se détacha promptement. Je me demande s’il a eu honte d’avoir persisté.
Il y avait déjà quelques années depuis notre amourette. Je ne l’avais pas vue depuis parce qu’elle était outre-mer. Elle avait peut-être eu des aventures pendant ce temps ; cela m’importait peu. Ça n’avait jamais était l’amour entre nous ; c’était plutôt de l’amitié, de la complaisance, des intérêts communs et le désir. Il est rare que je me
sente à l’aise et détendu avec quelqu’un. Ma libido n’est pas très forte… bien que quand je bois, je ne me retiens pas. Mais ça n’arrive pas souvent. Je me demandais bien si les retrouvailles avec mon amie d’antan mèneraient à des activités nocturnes.
On se rencontra après ma promenade en patin. On avait prévu une soirée de groupe avec d’autres amis. On alla manger et ensuite danser en boîte de nuit. Comme je travaillais dans la métropole pendant les mois d’été, ma boîte m’avait logé à l’hôtel. Elle se déplaçait en ville pour me rencontrer et j’avais naturellement proposé qu’elle reste avec moi à l’hôtel. Ce n’était pas la première fois ; ça ne devait pas causer de malaise. Cela ne garantissait pas, par contre, son désir de faire l’amour à nouveau.
J’avais beaucoup bu ce soir-là. J’oublie parfois ce qui se passe mais je sens que nous avons dansé ensemble et que je l’ai collée près de moi. Je l’ai peut-être même frôlée.
Une fois rentrés, nous avons pris quelques verres et causé un peu. Nous étions sur le balcon à observer le quartier, à contempler les excès de la vie dans la grande ville. J’étais suffisamment ivre pour lui demander si je pouvais l’embrasser. Elle accepta. Suivirent ensuite des baisers et des attouchements succulents qui durèrent un bon moment et se répétèrent à intervalles toute la nuit. Elle semblait détendue et bien.
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Retrouvailles – Selon la femme
Deux ans s’étaient écoulés depuis que je l’avais vu. Il ne m’avait pas vraiment manqué. J’étais moyennement attiré par son physique bien que je ressentais de l’amitié envers lui. Pendant longtemps, j’avais senti le désir d’être sa seule amante et j’étais légèrement jalouse à l’idée qu’il puisse devenir le petit ami d’une autre femme… pas par amour mais plutôt par habitude. Je faisais ma capricieuse. J’avais entendu des histoires à propos d’une Julie mais ce n’était qu’une rumeur. Il était toujours célibataire. Je ne comptais pas devenir sa copine mais je ne refuserais probablement pas de l’embrasser à nouveau. Comme ça. Par habitude. Et parce qu’il y avait un moment depuis que j’avais fait l’amour. Pas question d’amour entre nous.
Des amis qui s’amusent, rien de plus. La passion n’était pas là de mon côté mais il arrivait tout de même à provoquer un désir modeste en moi.
La soirée fut agréable bien que je me serais passée de me faire coller et tripoter par mon ami enivré. Il n’avait pas changé. Il buvait encore à l’excès. Aucun sens de la mesure. On ne l’aurait pas deviné à distance car il ne déparlait pas et sa démarche était encore assez stable. Mais comme il me collait bien malgré moi et que je n’osais pas le repousser, son haleine de boisson et de cigarettes émanait et trahissait son théâtre de normalité.
Une fois rentrés, on a causé sur le balcon. Le vue de la ville était belle, l’air était frais ; la jeunesse qui trottait dans les rues animait la nuit. Il me demanda la permission de m’embrasser. Pourquoi pas ? pensai-je. J’étais curieuse. Mais j’aurais dû refuser. Bien qu’une série d’embrassades et un peu de tendresse furent agréables, je n’avais pas envie d’une nuit de passion.
D’ailleurs, son haleine d’ivresse et de décadence me dégoûtait. J’essayai de m’échapper doucement sans trop le décevoir. Il ne comprenait pas. C’était un refrain persistant qui dura une bonne partie de la nuit et auquel je répondis avec un mélange de politesse et de désintérêt en me détachant chaque fois pour me rendormir. Enfin, j’ai dû lui dire tout simplement que j’avais envie de dormir. Il ne dit rien et se détacha promptement. Je me demande s’il a eu honte d’avoir persisté.
